• Coucou tout le monde!

    Voilà mon texte pour le concours de K a l y a (http://tell-a-thousand-stories.eklablog.fr/concours-n-1-a125798628). Le but était de réécrire un conte du point de vu d'un des personnages (pas principaux). J'ai réécris "Les fées" (Charles Perault) du point de vu de la méchante sœur... Alors voilà le résultat!


     

    Lorsque ma sœur revint enfin de la fontaine avec un retard conséquent, mère commença à disputer cette incapable . Cependant, lorsque celle-ci s'excusa une chose incroyable se produisit: ma jeune sœur, cette idiote incompétente et affreuse se mis à cracher perles et diamants. Je ne comprenais pas. Comment étais-ce possible? Ma sœur, cette pauvre petite écervelée, cette gamine sans ambition, déversait nombre de beautés à chacune de ses paroles. C'est injuste pensais-je aussitôt. Pourquoi elle? Elle n'est pourtant pas méritante comme moi. Je me donne du mal, moi, pour faire apprécier notre famille et elle? Pendant ce temps mademoiselle ne trouve pas mieux à faire qu'aller "chercher de l'eau" à la fontaine. Dites plutôt qu'elle va se promener. Et en plus elle arrive en retard. Pourquoi est-ce elle qui possède cette merveille? J'en était là de mes réflexions lorsque qu'elle s'expliqua enfin. Elle avait, à la fontaine, rencontré une vieille dame lui demandant de l'eau. Ma sœur, pour lui rendre service avait puisé de l'eau et lui avait tendu pour qu'elle puisse se désaltérer. La femme c'était alors transformée en une fée et lui avait offert ce don pour la remercier. Aussitôt, ma mère et moi décidâmes que c'est moi qui irai chercher de l'eau le lendemain en espérant que la fée serai alors présente et qu'elle me ferai le même donc ou un encore plus merveilleux.

    ***

    Je partis donc à la fontaine de bon matin. La chaleur devenais de plus en plus importante et elle me paraissait désormais insoutenable. J'espérais que la vielle serai là et que je n'aurais pas fait tout ce chemin pour rien. Ce dont je le méritait bien plus que ma sœur et je suis certaine que mère pense la même chose. Un tel don juste pour un peu d'eau? Je ferais bien mieux, j'aiderai même cette "pauvre femme" à rentrer chez elle s'il le faut. Le trajet était arasant mais je tenais bon. Il était hors de question que je rentre à la maison sans un don exceptionnel.

    Enfin, j'arrivais à la fontaine. Je puisais mon eau quand une belle et jeune femme richement apprêtée arriva. Elle me demanda immédiatement si je pouvais lui puiser quelques gorgées d'eau. Je refusais. Elle était assez jeune et dégourdie pour se servir toute seule. Je ne voyais pas pour quelle raison j'aurais dû accepter. Moi, j'attendais seulement un vieille femme qui m'offrirai un cadeau merveilleux. J'avais fait une grosse erreur: la femme à qui j'avais refusé de donner de l'eau était en réalité la fée. Pour me punir de mon cœur sec, elle me lança un sort: à chaque parole, je cracherai serpents et crapauds. Je n'y croyais pas, c'était impossible. Je suis donc rentrée à la maison comme s'il ne s'était rien passé. Cependant, lorsque j'ai voulu raconter ce qui c'était passé à mère, je me mis à cracher d'horribles choses. Mère s'en alla immédiatement battre ma sœur. La jeune effrontée s'enfui alors en courant.

    ***

    Au bout de quelques jours, ma mère, me haïssant au plus au point pour ce que je répandais à chaque parole me chassa de la maison. Personne ne voulut m'accueillir, je errais seule à la recherche d'un logement. Je ne trouvais rien. Je finis alors par m'assoir dans un bois. J'avais faim, j'avais soif, je n'en pouvais plus. Je suis morte. Désormais je ne suis plus qu'un fantôme, je erre sans but en attendant de partir. Je préfère largement errer, je ne veux pas aller là où je devrai, je ne veux pas aller en enfer.

    Mimi


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  • Coucou tout le monde!

    C'est ici que vous pourrez voter pour le texte que vous trouvez le plus touchant /qui vous plaît le plus du concours et ainsi désigner le vainqueur!

    Je vous rappelle la règle qui compte pour vous: Vous ne pouvez voter qu'une seule fois alors...choisissez bien! Vous mettrez votre vote dans les commentaires par le numéro du texte et le nom du participant. Vous avez jusqu'au 6 juin. Voilà! Place au texte et bon vote!

     

    1.~Lou~

    Mais où est l’horizon ?

    Je marche le long du sentier. Il pleut. La tempête fait rage dehors. Elle ne fait pas que rage dehors. Il y a une tempête en moi aussi. Les gouttes d’eau tombent par terre. Ruissellent dans mes cheveux. Mouillent mes cheveux. Il y a du brouillard. Je n’y vois pas très clair. Je ne vois pas la fin de ce chemin. Je ne vois plus l’horizon. Je l’ai perdu de vue depuis longtemps maintenant. Je continue d’avancer en essayant de faire le vide. Peine perdue. Son visage, son odeur, sa voix, tout reste encré en moi. Contre mon gré. J’aimerai tellement réussir à tout oublier. Mais ce n’est pas possible. Je le revois encore, me disant qu’il m’aime. Comment ai-je pu le croire ? Etait-il sincère ? J’en doute. J’essaye de calmer ma colère, d’apaiser ma douleur. Mais rien n’y fait. Le tonnerre tonne, il y a des éclairs qui zèbrent le ciel. Je retiens mes larmes. Je ne veux pas pleurer. Pas pour lui. Qui ne les essuiera pas. Alors, je me retiens. J’avance, sans voir l’horizon, en essayant de passer outre mes émotions. Puis, tous les souvenirs affligent. Comme s’ils voulaient me dire « Non non, tu ne nous oublieras pas, on restera toujours là. ». Mais pourquoi ? Je préférerais tout oublier. Je repense à tout. A nos débuts, à sa déclaration d’amour maladroite, à ses « Je t’aime », à ses baisers si tendre et doux. Et puis, je repense à notre fin. Quand tu m’as dit « Adieu ». Je n’y croyais pas. Je ne voulais pas y croire. Je ne savais pas qu’une rupture pouvait faire si mal. Mais je t’aimais. Et je t’aime toujours même si je voudrais t’oublier. Faire comme si tu n’avais jamais exister. Je suis en colère, contre toi. Je me demande pourquoi tu m’as fait ça. Moi qui croyais que tu m’aimais. Ou alors, ce n’était peut-être qu’une illusion. Une illusion de la réalité. Je t’entends encore me chuchoter tout bas, « Tu es belle ». Et moi, ça me faisait rougir. Il pleut encore plus. Je mets alors à courir. Pour échapper à cette tempête. Je voudrais que le soleil apparaisse mais non, il fait noir. J’ai l’impression que plus je m’avance, plus l’horizon s’éloigne. J’aimerai sortit de ce chemin, ce chemin de douleur et de colère. Mais ma peine est trop grand, inconsolable. Je suis pitoyable. A pleurer pour toi alors que je me l’étais refusé. Mais c’était trop dur. Ce qui me tue le plus dans tout ça, c’est cette phrase que tu m’as dit à la fin « Ce n’est pas si grave que ça et on peut rester amis tu sais. ». Si c’est grave, non on ne peut pas reste amis. Je ne veux pas être ton amie. Je veux être celle que tu aimes, celle que tu désires. Mais non, rien ne va jamais comme je le souhaite. Je pense à toi, mon esprit vagabonde entre des milliers de pensées et de souvenirs. Je n’en peux plus, de courir, de pleurer, de vivre tout simplement. J’aimerai tellement réussir à passer cette tempête mais je sais très bien que c’est impossible. Et puis, de tout façon, je n’ai même plus la force d’avancer. Avancer vers où ? Il ne peut pas avoir pire et je ne veux plus être heureuse. Sans toi, ça ne sert à rien de vivre, sans toi, je ne fais qu’exister. Et je ne veux pas me contenter d’exister mais vu que tu ne reviendras pas, je ne veux plus vivre. Plus avancer. Alors que la fin est juste là. Mais je suis restée debout trop longtemps. J’ai faiblit au mauvais moment. Mais qu’est-ce que j’y peux moi ? Je veux juste être seule, triste et m’arrêter. M’arrêter de vivre. Je trébuche, je titube, je ne tiens plus debout. Je m’effondre à terre. Je ne fais rien pour me relever. Je suis perdue. Au milieu de la tempête qui fait rage. Tant pis. Je la laisse passer et peut-être que ça ira mieux après…

     

    L’horizon est juste là, mais je ne veux plus le rejoindre. Je suis bien, ici, sur ce chemin de colère et de douleur. Je suis à ma place.

     


     

    2.Maéli. 

    A chaque fois c'est la même histoire. 

    Je crois que j'ai le pouvoir de les retenir, je crois que l'étincelle qui brille dans leurs yeux est synonyme d'éternel, à chaque fois je me jette à la mer ; sans un regard en arrière.

    Comme du brouillard, il me passe entre les doigts ; je suis un parapluie dans la tempête. L'amour m'a laissée sur le bord de la route, sans boussole ni carte. Ma seule valise s'appelle passé et elle s'accroche à ma jambe comme un murmure, je ne cesserai de te hanter.

    Chacun ses fantômes.

    Je nous revois encore, à rire dans l'herbe, sous les caresses d'un soleil insolent, je t'entends, dans le vent, me chanter cette chanson sur un fond de guitare ; j'avais les larmes aux yeux.

    Je nous revois encore, rire aux éclats, rire au nez de la peur des on dits des kilomètres et des mots qui sonnent comme "impossible" ; j'aurais cru à n'importe.

    On n'avait plus peur de rien, pas de demain ; je pensais qu'il y aurait au moins toi.

    C'est triste, hein ?

    Mais tu le savais, que cet amour me consumait ; mais tu me disais que toi aussi, qu'on était montés sur le même bateau.

    Le soleil brille le soleil pleure, l'amour s'est enfuit, sur son tapis de diamants.

    Mon radeau s'est échoué sur le rivage ; mon espoir a fait naufrage.

    Dis-moi, elle aussi tu l'as aimée au premier regard ?

    Elle aussi, elle riait aux étoiles ; tu l'as prise dans tes bras, et elle a frissonné ?

    Mon coeur se brise, comme un cristal qui dégringole les escaliers ; on entend les cling cling des bouts de verre sur le sol.

    Le tic tac du temps s'écorche sur ma peau et voilà que les souvenirs s'écaillent ; encore un amour qui m'a écrasé le coeur, sans un regard. Je referais le puzzle de mon coeur.

    Unes à unes, les étoiles s'allument, au creux de la nuit ; elles veilleront sur ce qu'il reste de nous.

    Jusqu'à ce que nous soyons poussières, ma lumière.

     


     

    3.Nienor

     

    Le dix-neuf mars mille neuf cent vingt et un, Lyon.

     

    Mes chers parents, ma chère Julie,

     

    Je suis pas allée au cours de broderie. Je savais que je le raterais. Ma conscience me disait de pas le faire mais ma confiance, je l'ai fait taire. Là où j'irai, le monde n'est pas pareil. Peut-être que là où je vais, il y a des étincelles. Grand-mère, elle me disait que j'avais des étincelles dans les yeux. Je veux pas être toute seule à briller.

     

    Mes étincelles, j'arrive pas à les calmer. Et les autres, ils se moquent. Parce qu'une fille ne doit pas avoir d'étincelles. La fille, elle est faite pour broder et donner des enfants. Je sais qu'ils sont bêtes mais ils m'atteignent. Je veux pas pleurer devant eux.

     

    Alors je pleure dans ma chambre. Je veux sortir de cet endroit horrible. Je veux partir. Alors, j'ai loupé le cours de broderie. Exprès. Je rentrerais pas à la maison, ce soir. J'ai juste pris mon argent économisé en vendant des broderies depuis des mois, la vieille veste de Grand-mère, quatre livres, du papier et un stylo dans mon sac. J'ai pas pris mon corset, j'ai pas pris mes broderies. Je suis libre.

     

    Je veux pas me souvenir de vous, je veux pas me souvenir d'eux. Je veux aller vivre dans d'autres yeux. Des yeux rebelles qui ont donné le droit de vote aux femmes, où elles peuvent aller travailler toutes seules. Je veux rencontrer l'Amour. Je veux plus me taire et accepter que les autres, ils soient bêtes et qu'ils se moquent de moi.

     

    Je ne vous parlerai pas de cet endroit où je vais. J'irai de villes en villages pour diffuser la poésie de la vie. J'ai reçu un don, je vais pas le gâcher ici à rien faire. Je m'arrêterais peut-être quand j'aurais trouvé l'Amour.

     

    L'Amour, il acceptera cet enfant qui naîtra bientôt. Cet enfant pour lequel je ne veux pas que vous supportiez la honte.

     

    Votre fille, ta sœur, ma Julie, elle n'est pas libre. Moi je le suis. Donc je ne suis plus votre fille ou ta sœur, sauf si Julie, tu deviens comme moi.

     

    Oubliez-moi.

     

    Marie.


     

    4. K a l y a

    3 Juillet

    C'est bien triste de commencer un journal de cette manière. Si je l'écris c'est pour te compter chaque instant important de ma vie, même si tu n'es pas là, tu vis à travers mes mots, je sais que de là où tu es tu me vois écrire, et penser à toi...

    Il y a comme un trou dans mon cœur depuis que tu es partis, depuis que tu nous à laissé! Les parents sont dévastés... L'été sans toi n'a plus de couleur, comme une sorte de ciel sans étoiles, sans soleil, sans lune, sans rien.

    Comment vais-je combler ce vide? Combler ses pages? A quoi bon raconter mes journées sachant qu'elles ne sont plus intéressantes maintenant que tu n'es plus là? Avant je pensé avoir une vie monotone, mais je réalise qu'elle était merveilleuse avec toi! Un seul "bonjour" de ta part, suffisait à me faire sourire! Mais je ne voyais pas ça...

    Tu me manques.

     

    6 Juillet

    Tu me manques.

    Aujourd'hui je suis allée au manoir abandonné, tu te souviens de lui? A nos 8 ans on y jouait, c'était notre repaire secret! A nos 14 ans, on y passait nos soirées, on y faisait des batailles d'eau en été: c'était notre coin rien qu'à nous. On y est plus jamais allé "après". Mais aujourd'hui je l'ai fait, c'était dur mais j'y suis partis! J'ai poussé les portes de celui-ci, ça me remémoré tant de souvenirs... Je suis entrée dans la salle principale, la "salle de balle attitrée salle de batailles"puis, j'ai monté les marches de marbre, tout en m’appuyant sur la rembarre de bois, j'ai trébuché, une nouvelle fois, au même endroit. Et en tombant j'ai vue que sur une des barres il y avait nos initiales "R. Z." je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer, si tu avais été là tu m'aurais dis de ne pas faire ma chochotte, tu m'aurais ensuite consolé car tu aurais vue que ces mots m'auraient encore plus touché et encore plus fait pleurer, tu m'aurais pris dans tes bras et m'aurais dit que dans la vie il faut être fort. Je te disais toujours que je le serais, mais voilà je n'y arrive pas! C'est trop dur! Après m'être rappeler tes mots je me suis levée et je suis montée dans le couloir des mirroirs, celui où tu as brisés deux de ce qui était accrochés, plus que six reflétés mon visage attristé. Je vais dans la troisième chambre, notre favorite, sur l'un des murs j'ai vue le dessin de la rose. Celui que tu m'avais dessiné à nos 11 ans... Derrière un des cousins du sofa je vie un tissu rouge. Je l'ai pris et là je l'ai vue: ton foulard fétiche. Celui que je te volais à chaque fois. Je l'ai mis, je l'ai enfilé dans mes cheveux... Je ne sais pas d'où m'est venue cette force, dire que je voulais rebroussais chemin au moment où j'ai vue le dessin... Je suis partis ensuite. Il pleuvait...

    Tu me manques.

    9 Juillet

    Aujourd'hui, les parents m'ont amenés derrière le jardin, j'y ai vue un chiot tout mignon, un husky aux yeux bleus clairs, ils voulaient me faire t'oublier quelques instants dans les journées de jeux que je partagerais avec ce chiot mais c'est raté: ses yeux me font rappeler ton regard doux et rassurant. Je l'ai appelé Zacky.

    Il est vraiment mignon... Je l'aime bien... Mais j'aurais voulue que tu sois là pour partager mon bonheur.

    Il me fait penser à toi... Je lui ai mis ton foulard autour du coup. J'espère que tu n'y vois pas d’inconvénient?

    Grand mère nous a ensuite rendus visite, elle haie les chiens, et quand elle a vue Zacky elle lui a mit un coup de pieds, j'ai hurler, crier, et pleurer. Comment avait-elle pu oser toucher à mon chien! Mon frère! C'était comme si elle t'avait frapper! J'ai pris le chiot dans mes bras et je suis partis au manoir. J'ai assez faim... Je compte passer la nuit ici... Comme on le faisait avant...

    Tu me manques.

    10 Juillet

    Je me suis réveillée à l'aube! Passé la nuit dans ce manoir -sans toi- m'a fait très peur... Mais il y avait Zacky pour me tenir compagnie...

    Cet après-midi je suis restée dans ma chambre: punie. J'étais triste très... Plus que je ne l'étais hier, avant-hier et avant-avant-hier! Je me rappelle de quand j'étais punie... Tu restais toute la journée avec moi pour me tenir compagnie... Tu te punissais toi aussi...

    Mais aujourd'hui, c'est Zacky qui m'a tenu compagnie -une nouvelle fois- à son tour.

    Ce soir, nous avons mangé une tarte aux fraises... Ton troisième plat favori.

    Quoi que je fasse je me souviens de toi, et ça me tue tout doucement.

    Tu me manques.

    13 Juillet

    Je suis en colère! Tout va mal! La municipalité du village on décidé de rasé le manoir pour pouvoir y construire des habitations!

    Tout va de travers depuis que tu n'es plus là... Tu me manques! Chaque jours je pense à toi... Chaque jour je pleur pour toi! Tu me manques tellement!

    Je ne pourrais jamais enterrer le passé! Je ne suis pas assez forte... J'ai mal de par tout, mon cœur souffre tellement! Je ne sais plus quoi faire... Il ne me reste plus rien de toi, ne serait-ce que ton sourire qui s'est perdu haut dans les étoiles, ne serait-ce que ton rire qui s'évapore dans le vent, ton regard qui s'étire vers le soleil!

    Avec le manoir qui sera rasé, c'est tous nos souvenirs qui vont partir, une partie de toi et de mes pensées. J'ai beau m'y être opposé en m'attachant au tronc d'un arbre, rien à y faire... Ils vont le rasé un point c'est tout!

    Si seulement tu étais là Zack! Nous sommes jumaux, tu es une partie de moi depuis la naissance, et tu t'en vas. Tu vis à travers mes mots, et tu vis éternellement dans mon cœur.

    Même si notre repaire secretnotre anti-chambre, notre somptuaire, nos souvenirs sont rasés, tu fais partis de moi: tu es immortel.

     

    Zack, est mort à l'âge de 16 ans d'un cancer, sa jumelle, Rose, désespérée, écrit un journal intime dédié à son jumeau qui la quitté trop tôt, selon elle. 

    Rose habite à la campagne. Loin de son village, demeure un manoir isolé et abandonné: le lieu des souvenirs.


     

    5. BlogueuseNANA

    Je me retrouvais dans ma chambre, assise sur mon lit, ne croyant pas ce qu'on venait de m'annoncer au téléphone. Mon monde était tombé en éclats, comme si le miroir de ma vie avait perdu toutes couleurs. Il était figer dans un gris noir indescriptible. Je ne me rappelle pas si quelqu'un m'a enlevé mon téléphone des mains ou si il m'avait échappé. Cela ne pouvait être possible, je ne pouvais y croire. A partir de là, je me suis mis a suffoquer. J'avais l'impression de me retrouvais dans les profondeurs d'un océan glacial. Je me rappelle d'avoir trembler et de mettre recroquevillé sur moi-même. Je n'entendais plus ce que les autres disaient, je voulais juste qu'ils partent, qu'ils me laissant seule, j'avais besoins d'être seule. Comment cela étais possible ? A partir de ce moment je me suis mis a pleurer, je ne pouvais plus m'arreter.

    Ce soir là, quand on m'a appelé pour manger je n'y suis pas aller. Je suis resté là, assise a voir mes draps ce remplir de larmes. J'avais l'impression que j'étais une coquille vide, comme si c'était moi qui étais partis. Je me suis endormis à travers les larmes ce soir là, morte de fatigue. Le lendemain, ma mère ne vint même pas me dire d'aller au lycée et heureusement car, j'en étais incapable.

    Je suis resté allongeais dans mon lit a regardé le ciel viré dans un rose orangés jusqu'au noir profond de la nuit. A partir du deuxième jours je suis partis de la maison, je ne pouvais pas rester là, trop de souvenir, j'ai vagabondé dans les rues tel un fantôme, de manière mécanique, évitant les lieux où j'avais l'habitude d'aller avec lui.

    Puis jusqu'au moment où j'arrive chez lui. Des gens habillés en noir rentrer et sortait en pleurs. Mais moi, face à cette maison je suis resté pétrifié, incapable de bouger, un peu comme une ombre qui a peur du soleil . Je ne voulais pas y croire. Il ne pouvait pas être partis, m'avoir laissé seule dans ce monde froid et glacial. Je devais vérifier, à ce moment là je suis rentré dans la maison et le brouhaha ce tassa à mon arriver, personne n'osa m'adresser la parole. J'ai monté les escaliers jusqu'à sa chambre. Je suis entré évitant tous d'abord le centre regardant tous les murs ou des photos de nous étaient accrochés, des objets m'appartenant traîner un peu partout comme toujours, j'avais pris l'habitude de laisser mes affaires chez lui. Puis j'ai fermé les yeux pour les rouvrir et voir son visage blême et dépourvu de vie dans son lit. De la je me suis écroulée au sol ne pouvant pas m’arrêter de pleurer. Il m'avait vraiment laissés seule. Il était vraiment parti. La personne qui a volait mon coeur n'est plus de ce monde et ne reviendra jamais.


     

     


    23 commentaires
  • 1. As-tu un endroit préféré chez toi pour lire ?

    Pas particulièrement mais en général c'est dans mon lit.

     

    2. Marque-page ou n'importe quel morceau de papier ?

    J'ai pleins de marques pages mais comme j'ai une très forte tendance à les faire disparaitre dans ma chambre je prend généralement un bout de papier qui passe par là.

     

    3. Peux-tu t'arrêter de lire n'importe où dans le livre ou tu dois attendre la fin d'un chapitre ?

    Oui je peux m'arrêter n'importe où... Le problème c'est seulement de s'arrêter...

     

    4. Manges-tu ou bois-tu pendant que tu lis?

    Entre deux pages ça m'arrive ou quand je suis avec ma liseuse.

     

    5. Musique ou télévision en lisant ?

    Les deux! En général avec la télé à côté j'ai plus de mal mais avec la musique c'est super. Maintenant j'ai une très forte tendance à assimiler certaines musiques avec certains livre. Par exemple, j'écoutais maman (de Louane) en lisant le dernier tome de Gonne et pour moi ils vont un peu ensemble.

     

    6. Un livre à la fois ou plusieurs ?

    Plusieurs! Il y a les livres pour le lycée avec en parallèle les livres que j'apporte pour mes lectures personnelles dans mon sac et encore à côté les lectures papier et numériques de chez moi.

     

    7. Lire à la maison ou ailleurs ?

    N'importe où tant que j'ai un bon livre à dévorer.

     

    8. Lis-tu à voix haute ou dans ta tête?

    Dans ma tête. Il y a juste les poèmes que je lis parfois à voix haute pour entendre les sonorités.

     

    9. Est-ce qu'il t'arrive de sauter des pages ou de jeter un coup d'œil plus loin dans le livre ?

    Oui. Quand je suis vraiment trop impatiente de lire la fin je regarde la dernière page ou quand j'achète un livre. Le truc c'est que je suis souvent surprise par la fin quand même...

     

    10. Casser la tranche ou la garder intacte?

    La garder intacte. Pour moi abimer un livre est un sacrilège... J'ai même déjà failli massacré un gars qui avait mouillé mon livre à la piscine alors...

     

    11. Écris-tu dans tes livres ?

    NON! Sauf pour les livres que je lis pour le lycée ( mon prénom ou deux trois annotations) ou dans des livres qui sont passés par plusieurs générations et qui sont déjà annotés (chacun laisse sa trace).

     

    Si vous voulez faire ce tag allez y! ^^


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  • Coucou tout le monde!

    Voilà un nouveau texte un peu...voir très bizarre...

     

    Je t'ai lu texte d'auteur de renom. Tu m'as emportée, prise en otage au sein d'un courant violent. J'ai perdu toute notion du temps, mes sentiments se bousculaient. Je ne pouvais pu me détacher de se livre. Histoire de fantaisie, histoire magnifique. Histoire tellement remplie de sens, de leçons de vie. Je t'ai lu d'une traite. Et dans le même temps...

    ...Je t'ai écoutée musique. Toi aussi tu m'as prise comme un vent violent. Je ne savais plus quoi penser. Tu m'as remis sur le chemin. Sur mon chemin. C'est moi qui choisi, où je vais, où je veux aller et personne n'a son mot à dire. Je suis moi, personne d'autre. Pas besoin de tenter de ressembler à quelqu'un d'autre.

    Mon inspiration est revenue, vague d'idées, soudainement apportée par une onde. Onde de sentiments mélangés. Aident à l'écriture, à la composition. Se mélangent, se ressentent dans ces phrases, sans queue ni tête. Apporte la paix en me cœur, calme ma peur. Ecrire, composer grands échappatoires qui existent en mon cœur.

    Je suis tel l'auteur, tel le musicien: LIBRE

     

    Ca vous plait?

    Mimi


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  • Coucou tout le monde!

    Voilà mon texte pour le concours de ~Lou~ ! J'espère qu'il vous plaira! J'attend comme d'habitude vos avis avec impatience (bon ou mauvais).

     

     

    Je ne te comprend plus. Pourquoi agir ainsi, pourquoi faire le mort, ne pas me donner de nouvelle, me  laisser dans l'ignorance? J'aurais un nombre de façon pour dire la même chose... Pour dire que je me sens abandonnée, oubliée. Je marche dans le brouillard, un brouillard épais , sans fin. Je ne sais plus où je suis ni où je vais, je suis perdue. Que veux tu? Tu ne m'aimes plus? Tu ne veux plus me voir? Je ne sais plus quoi penser... Je ne sais pas si je me fais des idées ou si c'est vrai. Te rends tu compte du mal que tu me fais? Du mal que tu nous fais? J'ai fais tellement de choses pour toi... Je n'attendais rien en retour, c'est vrai  mais maintenant? Maintenant que j'ai l'impression de voir ton dos, que tu t'éloignes de plus en plus et que j'ai beau courir derrière toi, courir aussi vite que mon corps me le permet je ne peux plus te rattraper? C'est toujours la même chose...Tu sais que je suis sous ton emprise alors tu en profite. C'est tellement simple pour toi. Je me perds dans ces larmes silencieuses. Elles sont de celles qui ne cessent de couler tant que tu es loin de moi. Je m'inquiète tu sais... Je me pose un tas de question: M'as tu remplacée en étant trop lâche pour me le dire? As-tu un problème? Suis-je seulement un jouet pour toi que tu prend ou jette comme bon te semble? Je ne sais pas, je perd le fil. On devait se voir pourtant ce jour là... Mais tu ne pouvais plus. Je te comprend, il arrive qu'on ait des contretemps, c'est normal. Mais depuis plus rien, le vide. J'ai l'impression que l'histoire se répète, que c'est toujours la même chose. Avec toi, c'est simple. C'est je t'aime moi non plus... Je ne vois pas comment exprimer ça autrement. Je sais bien pourtant que je dois me résonner, que tu n'es pas pour moi. Mais mon cœur me dis le contraire, je te pardonnes tout. Je ne sais même pas qu'elle est ma plus grosse bêtise dans cette histoire... Et que dois-je faire? Te harceler de message jusqu'à avoir un réponse? Oui, peut être... Mais si je fais ça, si je te demande des explications que feras-tu? Tu me plaqueras comme les autres fois ou tu feras autre chose? Dois-je attendre bêtement de tes nouvelles? Ou peut être t'envoyer des messages seulement quand je te vois, de loin? Je ne sais pas. Si seulement nos chers portables, outils de communication révolutionnaires, ne nous permettaient pas de savoir si tu avais ou non reçu le message envoyé. Si seulement je ne t'aimais pas à ce point, si j'étais capable de résister à chaque fois que tu revenais vers moi... Je n'en peux plus de ne pas savoir, de douter. Je pense toujours à toi, ça me gâche la vie puisque je ne sais pas. Je ne sais plus quoi faire... Je ne sais plus comment réagir... C'est un tourment sans fin.

     

    Mimi

     

    P.S: Si vous avez des concours à me proposer n'hésitez pas... Je suis dans un manque d'inspiration totale et avoir un sujet m'aide à écrire. Je vais finir par écrire sur mon manque d'inspiration comme dirait une amie. Pareil si vous avez des idées de texte que vous voudriez que j'écrive!


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