• 42-Journal intime anglais 2nd GM

    Coucou tout le monde!

    Voilà un nouveau texte! Pour tout dire c'est la traduction d'une rédac que j'ai faite en anglais... C'est pour ça que le titre laisse à désirer...

     Vous en pensez quoi?

     

     

    07/09/1940

     Cher journal,
    Aujourd'hui je commence à t'écrire. Je m'appelle Claire Cannon et j'ai 16 ans. J'habite à Londres, au 12 Alicia Avenue. Mon père est au front, c'est un volontaire. Je déteste cette guerre; elle tue ma famille, mes amis. J'aimerais qu'elle s'arrête enfin. Le gouvernement à dit, qu'à Noël dernier, elle serait finis mais maintenant, les Allemands nous bombardent. J'ai peur. Mon frère, David, n'arrête pas de crier. Le bombardement c'est sa plus grande peur. Quand les sirènes ont commencé à crier, maman a pris mon frère, je me suis levée et ai rejoins l'abris. Nous savions qu'il y avait un risque d'être bombardés donc nous avions construit l'abris. Maintenant, j'écris, j'entend les explosions, les cris de mon frère, les pleures de maman et le son de ma plume sur le papier. Je déteste cette fichue guerre, je la hais! J'espère que la maison ne brûle pas avec toutes mes affaires. Il n'y a plus de bruits dehors. Je crois que les Allemands sont partis, je l'espère. Les sirènes crient à nouveau, c'est la fin du raid. Nous pouvons sortir mais qu'est ce que nous allons trouver dehors?

     

    08/09/1940

     Cher petit journal,

     La guerre et là et tous les jours j'ai peur d'elle. Tous les jours j'ai peur de perdre ma famille. La nuit dernière j'avais peur de perdre mes biens et j'ai peur en permanence de perdre la vie. La terreur règne ici cette nuit encore. Hier, la maison était encore debout. La chance était avec nous (si je peut dire ça...) mais aujourd'hui?

    Quand j'ai rejoins ma classe ce matin, deux de mes camarades étaient absents. Ils étaient morts la nui dernière dans les bombardements. Qui sera le prochain? Je ne peux pas écrire tous les jours comme je le voudrais à cause du rationnement mais ce n'est pas le pire. Le pire c'est que tous le monde ne peut pas manger à sa faim. Je peux toujours manger comme je veux mais les autres personnes? Et papa? Peut-il manger à sa faim? Je ne peux pas imaginer comment il se sent. On est chanceux finalement à Londres. Nous ne voyons pas la mort tous les jours mais malheureusement nous apprenons des morts tous les jours. La guerre est un cauchemar mais le gouvernement ne l'arrête pas. C'est la fin du raid, nous pouvons quitter l'abris. Qui est mort aujourd'hui? Combien de mes amis ai-je perdu aujourd'hui? Je veux sortir mais j'ai peur de ce que je pourrais trouver dehors.

     

    09/09/1940

     Cher journal,

     Aujourd'hui, en classe, mon professeur nous a parlé d'autres bombardements. L'armée Allemande n'attaque pas que Londres mais aussi d'autres villes. Elle pense que les bombardements vont continuer à toucher le pays et continuer à tuer pendant longtemps. Je me demande si nous serons vraiment libres à Noël. Sara, ma meilleure amie, pense que non mais comme elle est toujours pessimiste... J'espère que le futur lui prouvera qu'elle a tort.

    Cet après-midi nous avons écouté Winston Churchill à la radio avec oncle Clive. Il dit que les bombardements sont des représailles d'Hitler. Je ne comprend rien. Je demanderais à ma professeure demain. Maman dit qu'elle va me faire une veste dans les anciens rideaux de la cuisine.

     J'ai hâte!

     

     10/09/1940

     Mon cher journal,

     Aujourd'hui c'est mon anniversaire. C'est un jour particulier puisque c'est le premier sans papa. Mon cher papa... Où es-tu? C'est tu quel jour on est? Penses tu à moi, ta fille? Moi je pense à toi et je suis triste de ton absence.

    Il y a eu un bon moment aujourd'hui. Malgré les coupons de rationnement maman m'a offert un cadeau: un peu de papier. Je n'ose pas l'utiliser.

    David aussi a pensé à moi. Il m'a chanté la chanson “You are my sunshine” de Jimmy Wakely.

    Pendant un moment nous avons oublié la guerre. Si seulement tu avais été avec nous papa! Tu aurais vu ma coiffure! Maman m'a fait une “victory rolls”.

     

     11/09/1940

     Mon cher confident,

     C'est un nouveau jour sans lettre de papa. Pas de nouvelles dans la boîte au lettres. Tous les jours, quand le postier arrive, je cours à la porte, plaine d'espoir. Il y avait une lettre de papy aujourd'hui. Il propose que nous les rejoignons lui et mamie dans la maison de campagne. Maman hésite mais moi je refuse catégoriquement. Je veux être là quand papa reviendra.

    Nous avons de la chance puisque nous n'habitons pas près d'usines. Ce sont les principales cibles. Je m'inquiète pour Debby, une amie. Elle habite à East end et je n'ai pas de ses nouvelles depuis le 7 septembre (début des bombardements). J'espère qu'il ne lui ai rien arrivé.

     

     12/09/1940

     Mon journal,

    A cause des bombardements nous changeons toutes nos habitudes de vie. Je ne reconnais plus la maison. Cette nuit, une bombe a explosé près de la maison du coup un fenêtre est cassée. Maman a mis du tissus à la place. Nous avons aussi déplacé nos lits. Maintenant ils sont au rez-de-chaussée. A l'étage c'est trop dangereux. Nous avons aussi toujours un sceau d'eau à proximité au cas où il y aurait des bombes incendiaires. Tous ces changements sont bizarres.

    Dehors aussi tout est différent. Les stations de métro sont prêtes à accueillir toute personne ayant besoin d'un abris. Je suis impatiente que papa revienne pour voir ça!

     

     13/09/1940

     Mon unique confident,

     Aujourd'hui le jour J est enfin arrivé : maman a reçu une lettre de papa. J'étais à l'école. Quand je suis arrivée, elle m'attendait sur le pas de la porte. Je l'ai déjà lue 4 fois avec mon frère. Maintenant je la connais par cœur. Il parle de sa vie, de ses amis. Il ne parle pas du tout de la guerre. Il souhaite peut être nous protéger. Il ne veut pas nous inquiéter. Dans l'enveloppe, il y avait une autre lettre pour une femme. Maman a pleuré quand elle l'a lu mais elle n'a rien voulu me dire. J'ai écouté ce qu'elle disait au voisin. C'est la dernière lettre d'un soldat à sa fiancée avant sa mort. J'ai peur. Je suis impatiente que papa ai une permission pour revenir à la maison. 

     

    16/09/1940

     Hier, je n'ai pas pu t'écrire mon cher journal. Pendant la nuit du 15 au 16 les Allemands n'ont pas bombardé Londres.

    Pour la première fois depuis longtemps nous avons pu rester à la maison toute la nuit, nous n'avons pas rejoins l'abris au milieu de la nuit. Il n'y a pas eu une seule bombe. A la BBC, un homme a dit que c'était à cause du mauvais temps et du brouillard. J'aimerais temps que la guerre soit fini. David n'a pas pleuré cette nuit. Aujourd'hui il y a une lueur d'espoir. Je n'arrête pas de penser à mon cher papa.

     

    Mimi

     

    P.S: Si vous voulez le lire en anglais dites le moi!

     

     


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