Coucou tout le monde!

Voilà un petit texte écrit pour le concours de Nienor. J'espère qu'il vous plaira.

Versailles le 10 février 1689

Ma chère amie,

Depuis que je vous ai quitté vous et les sœurs qui s'occupaient si bien de moi, je vis dans un monde bien différent. Le monde extérieur est étonnant je vous l'assure. Il est bien mois austère que celui dans lequel vous vivez encore mais croyez moi je me prends parfois à regretter la quiétude de ma vie passée.  Je vais me marier dans dix jours avec un comte que je n'ai jamais rencontré. On le dit fort beau et agréable mais je dois vous avouer que cela m'inquiète un peu. Sera t-il vraiment comme les courtisans le décrivent ou différent?  Je ne vais cependant pas vous inquiéter d'avantage avec des questions auxquelles j'aurais les réponses bien assez rapidement. J'aurais tant voulu que vous puissiez assister à mon mariage. Il sera assurément fort beau. J'ai déjà essayé ma robe et je crois pouvoir affirmer sans me tromper ne jamais avoir porté d'étoffes si belles et riches.

Versailles, le château de notre illustre monarque est grandiose et je ne puis m'y déplacer sans chaperon sous peine de m'y perdre. Pour le moment, je vis, avec mes parents, dans une petite mansarde du château et j'en suis très chanceuse. Effectivement, de nombreux courtisans donneraient tout ce qu'ils ont pour vivre sous le même toit que notre roi. J'espère sincèrement que nous nous y rencontrerons bientôt. Je vous inviterais alors à une réception dans ma nouvelle demeure et nous pourrions converser longuement à propos de nombreux sujets. On m'a dit que le château du comte était doté de plusieurs petit salon ce qui m'enchante. Je pourrais alors broder tout mon soul comme nous l'ont appris nos maîtresses. Pour en revenir au château, j'ai assisté, hier, à un représentation d'Esther à la maison royale d'éducation de Saint Cyr. Les jeunes filles qui jouaient vivaient, comme nous, dans un couvent. Elles étaient époustouflantes. Cette maison a été créée par notre roi pour des jeunes filles nobles mais don les familles ne sont plus riches. Le roi, m'a t'on dit, les appelles ses Colombes. Je suis sûre que cette information ne vous intéresse pas beaucoup.

Je me souviens de nos discussions dans lesquelles nous rêvions de découvrir le vie à la cours. Je ne sais point ce que je pourrais vous compter de plus, il y tellement de choses. Que voudriez vous savoir? Dites le moi et je vous raconterais tout cela dans ma prochaine missive.

Avec toute mon affection

Isabeau, votre amie.

Mimi