• Coucou tout le monde!

     

    Me voilà enfin pour les résultats du concours de Noël! Oui j'ai beaucoup de retard et j'espère que vous m'en excuserez!

    Du coup je n'ai eu que deux participants que je remercie évidement!

    Je vais donner mes résultats directement alors (avec mes avis évidement)

    Donc le vainqueur est... Blogueuse NANA! Je vous explique tout de suite avec mes avis sur vos textes.

    Alors commençons par la gagnante! A vrai dire ton texte ne représentais pas tellement un Noël rêvé mais on y ressent tellement les sentiments de nostalgie du personnage que je suis totalement partie dedans! Franchement je te félicite pour ça! Je suis retombée en enfance d'un coup en le lisant et franchement ça fait du bien mais ça c'est une autre histoire!

    Pour loupzen ton texte était très intéressant mais pas dans le thème désolé! Tu as fait un texte très engagé et je comprend ton point de vu mais ce n'est pas vraiment ce que j'attendais à vrai dire. Le thème était un Noël rêvé avec un texte plein de sentiments et là ce n'est pas ce que j'ai ressenti. Sinon je suis parfaitement d'accord avec ton point de vu.

     

    Je propose donc comme cadeaux: pour Blogueuse NANA un texte, de la pub ou comme elle veut et à Loupzen de la pub!

     

    Voilà, voilà! Et merci encore d'avoir participé!

     

    Mimi

     

     


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  • Hello everybody!

    Me revoilà pour un article rappel! Je fais un concours de Noël ICI alors n'hésitez pas à vous inscrire PLEASE!!!

    Vous n'êtes pas obligé de parler de VOTRE Noël rêvé mais vous pouvez en créer un. J'espère que ça vous inspirera plus en sachant ça!

    Je repousserai peut être un peu l'échéance du concours pour que chacun ai le temps de rendre quelque chose. N'hésitez pas à vous inscrire ou, dans le cas inverse à me dire pourquoi vous ne vous inscrivez pas. Cela serait constructif pour moi!

    Mimi


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  • Hello everybody!

     

    Aujourd'hui j'écris un petit article pour vous proposer un petit concours! Nous arrivons en période de Noël alors... Pourquoi pas quelque chose à ce propos?

    Je vous explique: Le but est d'écrire un texte (de la taille que vous souhaitez) sur VOTRE NOEL RÊVÉ.

    Ce serait bien que vous arriviez à entraîner votre lecteur dans votre histoire, qu'on puisse ressentir les sentiments du personnage. Si vous avez besoin d'exemple n'hésitez pas!

    Cette fois, c'est moi qui choisirai seule qui est le gagnant!

    Evidemment pour vous inscrire prévenez moi en commentaire!

    Vous aurez jusqu'au 15 janvier pour me rendre vos écrits .

    J'espère que ce concours vous plaira et... à vos claviers!

     

    Mimi


    11 commentaires
  • Coucou tout le monde!

    Voilà les résultats de mon premier concours. Tout d'abord merci aux participants mais aussi aux votants qui vous aller le voir, ont bien joué leur rôle.

    Voici donc les scores (si vous voyez une erreur prévenez moi):

    Blogueuse NANA: 1

    K a l y a : 2

    Nienor: 0

    Lou:  2

    Maéli:  1

     

    Et maintenant à moi de donner mon avis! Je vais commencer par faire mon classement (que j'ai eu un mal fou à établir ce qui explique en partie mon retard).

    1. Lou ( 3 points): Ton texte m'a franchement touché et  je dois avouer que je ne sais pas trop pourquoi donc ce qui va suivre n'est que des suppositions... Je suppose que c'est que fait écho à ma vie personnelle (ça touche toujours plus quand on le vit non?) . En tout cas tu m'as emporté et ça m'a porté un sacré coup au cœur!

    2. BlogueuseNANA ( 2 points): Ton texte est...magnifique. Cette peine d'une fille qui a perdu son copain... Rien que de l'imaginer ça me touche... Voilà, voilà!

     

    3. K a y l a ( 1 point): J'ai franchement hésité entre toi et BlogueuseNANA pour la deuxième place. Ton texte m'as emporté dans le monde de cette fille. J'ai distinctement ressenti sa peine. C'était super, continue comme ça.

     

    4. Maéli: Comment dire... J'ai ressenti les sentiments comme si c'étais moi qui les vivait. J'ai un peu l'impression de me répéter mais bon j'ai tellement aimé vos textes...

     

    5. Nienor: Ton texte était très bien écrit mais je n'ai pas été emportée. Je n'ai pas réussi à m'identifier au personnage et du coup les sentiments que j'ai eu en lisant ton texte ont été moins fort que pour les autres. Par contre la partie historique de ton texte était verdict ce que je trouve admirable (tout le monde ne fait pas attention à ça). En tout cas bravo malgré tout, continu comme ça! 

     

    Les gagnants sont donc Lou en première (avec 5 points) et K a y l a et BlogueuseNANA sont exæquo en deuxième (avec 3 points). Dites moi quel cadeau vous voulez (texte ou pub)!

    Je précise encore une fois que tous les textes étaient super et que si cela avait été possible je les aurais tous choisis. Encore bravo à tout le monde et merci aux votants.

    Mimi


    11 commentaires
  • Coucou tout le monde!

    C'est ici que vous pourrez voter pour le texte que vous trouvez le plus touchant /qui vous plaît le plus du concours et ainsi désigner le vainqueur!

    Je vous rappelle la règle qui compte pour vous: Vous ne pouvez voter qu'une seule fois alors...choisissez bien! Vous mettrez votre vote dans les commentaires par le numéro du texte et le nom du participant. Vous avez jusqu'au 6 juin. Voilà! Place au texte et bon vote!

     

    1.~Lou~

    Mais où est l’horizon ?

    Je marche le long du sentier. Il pleut. La tempête fait rage dehors. Elle ne fait pas que rage dehors. Il y a une tempête en moi aussi. Les gouttes d’eau tombent par terre. Ruissellent dans mes cheveux. Mouillent mes cheveux. Il y a du brouillard. Je n’y vois pas très clair. Je ne vois pas la fin de ce chemin. Je ne vois plus l’horizon. Je l’ai perdu de vue depuis longtemps maintenant. Je continue d’avancer en essayant de faire le vide. Peine perdue. Son visage, son odeur, sa voix, tout reste encré en moi. Contre mon gré. J’aimerai tellement réussir à tout oublier. Mais ce n’est pas possible. Je le revois encore, me disant qu’il m’aime. Comment ai-je pu le croire ? Etait-il sincère ? J’en doute. J’essaye de calmer ma colère, d’apaiser ma douleur. Mais rien n’y fait. Le tonnerre tonne, il y a des éclairs qui zèbrent le ciel. Je retiens mes larmes. Je ne veux pas pleurer. Pas pour lui. Qui ne les essuiera pas. Alors, je me retiens. J’avance, sans voir l’horizon, en essayant de passer outre mes émotions. Puis, tous les souvenirs affligent. Comme s’ils voulaient me dire « Non non, tu ne nous oublieras pas, on restera toujours là. ». Mais pourquoi ? Je préférerais tout oublier. Je repense à tout. A nos débuts, à sa déclaration d’amour maladroite, à ses « Je t’aime », à ses baisers si tendre et doux. Et puis, je repense à notre fin. Quand tu m’as dit « Adieu ». Je n’y croyais pas. Je ne voulais pas y croire. Je ne savais pas qu’une rupture pouvait faire si mal. Mais je t’aimais. Et je t’aime toujours même si je voudrais t’oublier. Faire comme si tu n’avais jamais exister. Je suis en colère, contre toi. Je me demande pourquoi tu m’as fait ça. Moi qui croyais que tu m’aimais. Ou alors, ce n’était peut-être qu’une illusion. Une illusion de la réalité. Je t’entends encore me chuchoter tout bas, « Tu es belle ». Et moi, ça me faisait rougir. Il pleut encore plus. Je mets alors à courir. Pour échapper à cette tempête. Je voudrais que le soleil apparaisse mais non, il fait noir. J’ai l’impression que plus je m’avance, plus l’horizon s’éloigne. J’aimerai sortit de ce chemin, ce chemin de douleur et de colère. Mais ma peine est trop grand, inconsolable. Je suis pitoyable. A pleurer pour toi alors que je me l’étais refusé. Mais c’était trop dur. Ce qui me tue le plus dans tout ça, c’est cette phrase que tu m’as dit à la fin « Ce n’est pas si grave que ça et on peut rester amis tu sais. ». Si c’est grave, non on ne peut pas reste amis. Je ne veux pas être ton amie. Je veux être celle que tu aimes, celle que tu désires. Mais non, rien ne va jamais comme je le souhaite. Je pense à toi, mon esprit vagabonde entre des milliers de pensées et de souvenirs. Je n’en peux plus, de courir, de pleurer, de vivre tout simplement. J’aimerai tellement réussir à passer cette tempête mais je sais très bien que c’est impossible. Et puis, de tout façon, je n’ai même plus la force d’avancer. Avancer vers où ? Il ne peut pas avoir pire et je ne veux plus être heureuse. Sans toi, ça ne sert à rien de vivre, sans toi, je ne fais qu’exister. Et je ne veux pas me contenter d’exister mais vu que tu ne reviendras pas, je ne veux plus vivre. Plus avancer. Alors que la fin est juste là. Mais je suis restée debout trop longtemps. J’ai faiblit au mauvais moment. Mais qu’est-ce que j’y peux moi ? Je veux juste être seule, triste et m’arrêter. M’arrêter de vivre. Je trébuche, je titube, je ne tiens plus debout. Je m’effondre à terre. Je ne fais rien pour me relever. Je suis perdue. Au milieu de la tempête qui fait rage. Tant pis. Je la laisse passer et peut-être que ça ira mieux après…

     

    L’horizon est juste là, mais je ne veux plus le rejoindre. Je suis bien, ici, sur ce chemin de colère et de douleur. Je suis à ma place.

     


     

    2.Maéli. 

    A chaque fois c'est la même histoire. 

    Je crois que j'ai le pouvoir de les retenir, je crois que l'étincelle qui brille dans leurs yeux est synonyme d'éternel, à chaque fois je me jette à la mer ; sans un regard en arrière.

    Comme du brouillard, il me passe entre les doigts ; je suis un parapluie dans la tempête. L'amour m'a laissée sur le bord de la route, sans boussole ni carte. Ma seule valise s'appelle passé et elle s'accroche à ma jambe comme un murmure, je ne cesserai de te hanter.

    Chacun ses fantômes.

    Je nous revois encore, à rire dans l'herbe, sous les caresses d'un soleil insolent, je t'entends, dans le vent, me chanter cette chanson sur un fond de guitare ; j'avais les larmes aux yeux.

    Je nous revois encore, rire aux éclats, rire au nez de la peur des on dits des kilomètres et des mots qui sonnent comme "impossible" ; j'aurais cru à n'importe.

    On n'avait plus peur de rien, pas de demain ; je pensais qu'il y aurait au moins toi.

    C'est triste, hein ?

    Mais tu le savais, que cet amour me consumait ; mais tu me disais que toi aussi, qu'on était montés sur le même bateau.

    Le soleil brille le soleil pleure, l'amour s'est enfuit, sur son tapis de diamants.

    Mon radeau s'est échoué sur le rivage ; mon espoir a fait naufrage.

    Dis-moi, elle aussi tu l'as aimée au premier regard ?

    Elle aussi, elle riait aux étoiles ; tu l'as prise dans tes bras, et elle a frissonné ?

    Mon coeur se brise, comme un cristal qui dégringole les escaliers ; on entend les cling cling des bouts de verre sur le sol.

    Le tic tac du temps s'écorche sur ma peau et voilà que les souvenirs s'écaillent ; encore un amour qui m'a écrasé le coeur, sans un regard. Je referais le puzzle de mon coeur.

    Unes à unes, les étoiles s'allument, au creux de la nuit ; elles veilleront sur ce qu'il reste de nous.

    Jusqu'à ce que nous soyons poussières, ma lumière.

     


     

    3.Nienor

     

    Le dix-neuf mars mille neuf cent vingt et un, Lyon.

     

    Mes chers parents, ma chère Julie,

     

    Je suis pas allée au cours de broderie. Je savais que je le raterais. Ma conscience me disait de pas le faire mais ma confiance, je l'ai fait taire. Là où j'irai, le monde n'est pas pareil. Peut-être que là où je vais, il y a des étincelles. Grand-mère, elle me disait que j'avais des étincelles dans les yeux. Je veux pas être toute seule à briller.

     

    Mes étincelles, j'arrive pas à les calmer. Et les autres, ils se moquent. Parce qu'une fille ne doit pas avoir d'étincelles. La fille, elle est faite pour broder et donner des enfants. Je sais qu'ils sont bêtes mais ils m'atteignent. Je veux pas pleurer devant eux.

     

    Alors je pleure dans ma chambre. Je veux sortir de cet endroit horrible. Je veux partir. Alors, j'ai loupé le cours de broderie. Exprès. Je rentrerais pas à la maison, ce soir. J'ai juste pris mon argent économisé en vendant des broderies depuis des mois, la vieille veste de Grand-mère, quatre livres, du papier et un stylo dans mon sac. J'ai pas pris mon corset, j'ai pas pris mes broderies. Je suis libre.

     

    Je veux pas me souvenir de vous, je veux pas me souvenir d'eux. Je veux aller vivre dans d'autres yeux. Des yeux rebelles qui ont donné le droit de vote aux femmes, où elles peuvent aller travailler toutes seules. Je veux rencontrer l'Amour. Je veux plus me taire et accepter que les autres, ils soient bêtes et qu'ils se moquent de moi.

     

    Je ne vous parlerai pas de cet endroit où je vais. J'irai de villes en villages pour diffuser la poésie de la vie. J'ai reçu un don, je vais pas le gâcher ici à rien faire. Je m'arrêterais peut-être quand j'aurais trouvé l'Amour.

     

    L'Amour, il acceptera cet enfant qui naîtra bientôt. Cet enfant pour lequel je ne veux pas que vous supportiez la honte.

     

    Votre fille, ta sœur, ma Julie, elle n'est pas libre. Moi je le suis. Donc je ne suis plus votre fille ou ta sœur, sauf si Julie, tu deviens comme moi.

     

    Oubliez-moi.

     

    Marie.


     

    4. K a l y a

    3 Juillet

    C'est bien triste de commencer un journal de cette manière. Si je l'écris c'est pour te compter chaque instant important de ma vie, même si tu n'es pas là, tu vis à travers mes mots, je sais que de là où tu es tu me vois écrire, et penser à toi...

    Il y a comme un trou dans mon cœur depuis que tu es partis, depuis que tu nous à laissé! Les parents sont dévastés... L'été sans toi n'a plus de couleur, comme une sorte de ciel sans étoiles, sans soleil, sans lune, sans rien.

    Comment vais-je combler ce vide? Combler ses pages? A quoi bon raconter mes journées sachant qu'elles ne sont plus intéressantes maintenant que tu n'es plus là? Avant je pensé avoir une vie monotone, mais je réalise qu'elle était merveilleuse avec toi! Un seul "bonjour" de ta part, suffisait à me faire sourire! Mais je ne voyais pas ça...

    Tu me manques.

     

    6 Juillet

    Tu me manques.

    Aujourd'hui je suis allée au manoir abandonné, tu te souviens de lui? A nos 8 ans on y jouait, c'était notre repaire secret! A nos 14 ans, on y passait nos soirées, on y faisait des batailles d'eau en été: c'était notre coin rien qu'à nous. On y est plus jamais allé "après". Mais aujourd'hui je l'ai fait, c'était dur mais j'y suis partis! J'ai poussé les portes de celui-ci, ça me remémoré tant de souvenirs... Je suis entrée dans la salle principale, la "salle de balle attitrée salle de batailles"puis, j'ai monté les marches de marbre, tout en m’appuyant sur la rembarre de bois, j'ai trébuché, une nouvelle fois, au même endroit. Et en tombant j'ai vue que sur une des barres il y avait nos initiales "R. Z." je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer, si tu avais été là tu m'aurais dis de ne pas faire ma chochotte, tu m'aurais ensuite consolé car tu aurais vue que ces mots m'auraient encore plus touché et encore plus fait pleurer, tu m'aurais pris dans tes bras et m'aurais dit que dans la vie il faut être fort. Je te disais toujours que je le serais, mais voilà je n'y arrive pas! C'est trop dur! Après m'être rappeler tes mots je me suis levée et je suis montée dans le couloir des mirroirs, celui où tu as brisés deux de ce qui était accrochés, plus que six reflétés mon visage attristé. Je vais dans la troisième chambre, notre favorite, sur l'un des murs j'ai vue le dessin de la rose. Celui que tu m'avais dessiné à nos 11 ans... Derrière un des cousins du sofa je vie un tissu rouge. Je l'ai pris et là je l'ai vue: ton foulard fétiche. Celui que je te volais à chaque fois. Je l'ai mis, je l'ai enfilé dans mes cheveux... Je ne sais pas d'où m'est venue cette force, dire que je voulais rebroussais chemin au moment où j'ai vue le dessin... Je suis partis ensuite. Il pleuvait...

    Tu me manques.

    9 Juillet

    Aujourd'hui, les parents m'ont amenés derrière le jardin, j'y ai vue un chiot tout mignon, un husky aux yeux bleus clairs, ils voulaient me faire t'oublier quelques instants dans les journées de jeux que je partagerais avec ce chiot mais c'est raté: ses yeux me font rappeler ton regard doux et rassurant. Je l'ai appelé Zacky.

    Il est vraiment mignon... Je l'aime bien... Mais j'aurais voulue que tu sois là pour partager mon bonheur.

    Il me fait penser à toi... Je lui ai mis ton foulard autour du coup. J'espère que tu n'y vois pas d’inconvénient?

    Grand mère nous a ensuite rendus visite, elle haie les chiens, et quand elle a vue Zacky elle lui a mit un coup de pieds, j'ai hurler, crier, et pleurer. Comment avait-elle pu oser toucher à mon chien! Mon frère! C'était comme si elle t'avait frapper! J'ai pris le chiot dans mes bras et je suis partis au manoir. J'ai assez faim... Je compte passer la nuit ici... Comme on le faisait avant...

    Tu me manques.

    10 Juillet

    Je me suis réveillée à l'aube! Passé la nuit dans ce manoir -sans toi- m'a fait très peur... Mais il y avait Zacky pour me tenir compagnie...

    Cet après-midi je suis restée dans ma chambre: punie. J'étais triste très... Plus que je ne l'étais hier, avant-hier et avant-avant-hier! Je me rappelle de quand j'étais punie... Tu restais toute la journée avec moi pour me tenir compagnie... Tu te punissais toi aussi...

    Mais aujourd'hui, c'est Zacky qui m'a tenu compagnie -une nouvelle fois- à son tour.

    Ce soir, nous avons mangé une tarte aux fraises... Ton troisième plat favori.

    Quoi que je fasse je me souviens de toi, et ça me tue tout doucement.

    Tu me manques.

    13 Juillet

    Je suis en colère! Tout va mal! La municipalité du village on décidé de rasé le manoir pour pouvoir y construire des habitations!

    Tout va de travers depuis que tu n'es plus là... Tu me manques! Chaque jours je pense à toi... Chaque jour je pleur pour toi! Tu me manques tellement!

    Je ne pourrais jamais enterrer le passé! Je ne suis pas assez forte... J'ai mal de par tout, mon cœur souffre tellement! Je ne sais plus quoi faire... Il ne me reste plus rien de toi, ne serait-ce que ton sourire qui s'est perdu haut dans les étoiles, ne serait-ce que ton rire qui s'évapore dans le vent, ton regard qui s'étire vers le soleil!

    Avec le manoir qui sera rasé, c'est tous nos souvenirs qui vont partir, une partie de toi et de mes pensées. J'ai beau m'y être opposé en m'attachant au tronc d'un arbre, rien à y faire... Ils vont le rasé un point c'est tout!

    Si seulement tu étais là Zack! Nous sommes jumaux, tu es une partie de moi depuis la naissance, et tu t'en vas. Tu vis à travers mes mots, et tu vis éternellement dans mon cœur.

    Même si notre repaire secretnotre anti-chambre, notre somptuaire, nos souvenirs sont rasés, tu fais partis de moi: tu es immortel.

     

    Zack, est mort à l'âge de 16 ans d'un cancer, sa jumelle, Rose, désespérée, écrit un journal intime dédié à son jumeau qui la quitté trop tôt, selon elle. 

    Rose habite à la campagne. Loin de son village, demeure un manoir isolé et abandonné: le lieu des souvenirs.


     

    5. BlogueuseNANA

    Je me retrouvais dans ma chambre, assise sur mon lit, ne croyant pas ce qu'on venait de m'annoncer au téléphone. Mon monde était tombé en éclats, comme si le miroir de ma vie avait perdu toutes couleurs. Il était figer dans un gris noir indescriptible. Je ne me rappelle pas si quelqu'un m'a enlevé mon téléphone des mains ou si il m'avait échappé. Cela ne pouvait être possible, je ne pouvais y croire. A partir de là, je me suis mis a suffoquer. J'avais l'impression de me retrouvais dans les profondeurs d'un océan glacial. Je me rappelle d'avoir trembler et de mettre recroquevillé sur moi-même. Je n'entendais plus ce que les autres disaient, je voulais juste qu'ils partent, qu'ils me laissant seule, j'avais besoins d'être seule. Comment cela étais possible ? A partir de ce moment je me suis mis a pleurer, je ne pouvais plus m'arreter.

    Ce soir là, quand on m'a appelé pour manger je n'y suis pas aller. Je suis resté là, assise a voir mes draps ce remplir de larmes. J'avais l'impression que j'étais une coquille vide, comme si c'était moi qui étais partis. Je me suis endormis à travers les larmes ce soir là, morte de fatigue. Le lendemain, ma mère ne vint même pas me dire d'aller au lycée et heureusement car, j'en étais incapable.

    Je suis resté allongeais dans mon lit a regardé le ciel viré dans un rose orangés jusqu'au noir profond de la nuit. A partir du deuxième jours je suis partis de la maison, je ne pouvais pas rester là, trop de souvenir, j'ai vagabondé dans les rues tel un fantôme, de manière mécanique, évitant les lieux où j'avais l'habitude d'aller avec lui.

    Puis jusqu'au moment où j'arrive chez lui. Des gens habillés en noir rentrer et sortait en pleurs. Mais moi, face à cette maison je suis resté pétrifié, incapable de bouger, un peu comme une ombre qui a peur du soleil . Je ne voulais pas y croire. Il ne pouvait pas être partis, m'avoir laissé seule dans ce monde froid et glacial. Je devais vérifier, à ce moment là je suis rentré dans la maison et le brouhaha ce tassa à mon arriver, personne n'osa m'adresser la parole. J'ai monté les escaliers jusqu'à sa chambre. Je suis entré évitant tous d'abord le centre regardant tous les murs ou des photos de nous étaient accrochés, des objets m'appartenant traîner un peu partout comme toujours, j'avais pris l'habitude de laisser mes affaires chez lui. Puis j'ai fermé les yeux pour les rouvrir et voir son visage blême et dépourvu de vie dans son lit. De la je me suis écroulée au sol ne pouvant pas m’arrêter de pleurer. Il m'avait vraiment laissés seule. Il était vraiment parti. La personne qui a volait mon coeur n'est plus de ce monde et ne reviendra jamais.


     

     


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